Insolente Insouciance
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Au-delà des apparences...
 
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 Contexte version longue

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Jewel P. Davis
# Admin, Narcissique & Sarcastique

Jewel P. Davis


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La Peur & Moi
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MessageSujet: Contexte version longue   Contexte version longue Icon_minitimeVen 24 Oct - 19:03

    « Demain n’est qu’un sous jeté sur le comptoir.
    Ce que l’on peut à vingt ans, se raconter des histoires.
    »


    « Alice Davis eut un sourire. Il était si facile de faire peur à Lilly. Elle lui prit la main et l’entraina au dehors de la maison en riant. Elle voulait s’amuser ce soir, mais pas de la manière habituelle, elle voulait avoir peur. Elle était certaine que son amie ne serait pas d’accord mais elle voulait le faire quand même. Elle grimpa dans la voiture, ignorant le regard inquiet que lui lançait son amie et lui fit signe de monter à ses côtés.

    - Allez Lil’, ne t’en fais pas, je sais conduire.
    - Tu sais très bien que ce n’est pas ce qui me fait peur !
    - Je sais, mais ce n’est qu’une maison ! On se fera peur et on partira, il ne se passera rien, Lilly, absolument rien ! Et puis, tu dis être mon amie, si tu l’es vraiment, tu peux bien faire ça pour moi.

    Lilly Brown ferma les yeux, elle détestait que son amie lui fasse du chantage affectif, surtout pour ce genre de chose. Et s’il y avait une chose qu’elle détestait encore plus c’étaient les histoires de fantômes d’Alice. C’était à se demander comment ces deux là pouvaient être les meilleures amies du monde. Moins de deux minutes plus tard, Alice s’arrêta et gara la voiture. Autour d’elles, il n’y avait rien. C’était la forêt, la nature reprenait ses droits ici. Mais au centre de cette place, trônait la Maison. Cette maison dont vous aviez forcément entendu parler si vous veniez aussi d…. « The Scary House » comme l’appelaient les gosses de la ville. Cette maison synonyme de tant de légendes, cette maison qui fascinait tout simplement Alice Davis. Et aujourd’hui, cette nuit, elle avait décidé d’y emmener sa meilleure amie pour leur soirée pyjama. Un sourire satisfait sur ses lèvres rosées, Alice pénétra dans l’imposante bâtisse, suivit de Lilly qui ne semblait pas ravie d’être ici.

    - Ca y est, on est rentrées. On peut partir maintenant ?
    - Enfin Lil’ ! Je compte profiter ! Viens voir le salon, on dit qu’on y a trouvé les cadavres des deux enfants du couple qui vivait là.
    - Mon dieu, c’est affreux ! s’exclama Lilly tandis que son amie ouvrait une porte

    Si Alice adorait cette visite, Lilly, elle, tremblait de peur. Aussi se hâta-elle de suivre son amie dans cette pièce voisine à l’entrée. A l’odeur de moisi et de renfermé, Lilly ne put s’empêcher d’éternuer, avant de soupirer face au regard accusateur de sa meilleure amie. Elle était comme ça, elle n’y pouvait rien ! Alors que Lilly laissa son regard dériver sur les étagères, Alice s’approcha de la petite table qui était disposée enter deux vieux fauteuils. Une étrange boîte s’y trouvait, boîte qui fascina immédiatement Alice. Mais un bruit se faisant entendre, Lilly la pressa de ficher le camp. Si Alice avait obligé Lilly à venir ici, elle adorait son amie, aussi ne la contredit-elle pas lorsqu’elle s’écria qu’elles feraient mieux de partir. Mais Alice était une fille qui avait besoin de réponses concrètes, et elle ne savait toujours pas ce que signifiait la boîte, aussi la glissa-elle sous son bras avant de s’éloigner de la Maison et de rentrer chez elle.
    Une fois de retour dans la maison d’Alice, celle-ci déposa sa trouvaille sur son lit et fit signe à Lilly de s’assoir à côté d’elle.

    - Alice ! Où as-tu trouvé ça ?!
    - Tu le sais parfaitement, c’était sur la table, là-bas !
    - Je, écoute, ça peut paraitre dingue mais j’ai un très mauvais pressentiment et… je crois qu’on ferait mieux d’oublier ce jeu pour un moment d’accord ? On le reprendra après. Je ne me sens pas prête, pas encore. »


    Et Alice ne désirait pas torturer son amie d’avantage, aussi accepta-elle d’abandonner sa boîte pour le moment. Lilly lui promit qu’elles s’en serviraient plus tard mais les deux filles l’oublièrent et la boîte ne fut pas mentionnée à nouveau et encore moins ouverte. Jusqu’à ce que…




    « Jewel jura. Pourquoi devait-elle bien ranger sa chambre ? Ce foutu nettoyage de printemps l’exaspérait plus que tout. Elle balança avec rage le vieux livre poussiéreux qu’elle tenait et celui-ci s’écrasa à terre avec un bruit sourd. Elle vida son placard d’un point rageur et découvrit une poupée barbie aux bras cassés et elle eut un sourire. D’aussi longtemps qu’elle s’en souvienne, Jewel Davis n’avait jamais eu besoin de jouer avec des barbie comme els petites filles de son âge. La première fois qu’un garçon avait voulu l’embrasser, car Jewel avait toujours été très jolie, elle lui avait fait un sourire, découvrant par ce geste de petites dents tranchantes et es avait planté dans le bras du garçon, qui, encouragé par son sourire s’était approché. Elle était tout le contraire de son amie, Jaelyn Brown, celle-ci adorait les garçons et ils lui rendaient bien contrairement à Jewel. Avec un soupir, elle rassembla toutes ses vieilles affaires dans un carton et entreprit de le monter au grenier. Elle poussa quelques affaires du pied et entreprit de poser son carton. C’est alors qu’elle se cassa littéralement la binette. Lorsqu’elle se releva, les cheveux désordonnés, elle remarqua l’objet sur le quel elle était tombée. C’était une grande boîte, d’allure plutôt imposante. Curieuse, elle la retourna pour voir s’il y avait les règles. Il n’y en avait pas, il y avait seulement un mot, manifestement écrit à la main. « Attention, ce jeu est dangereux. Réfléchissez aux conséquences de vos actes avant d’agir, ne faites rien que vous puissiez regretter plus tard. Comme ouvrir cette boîte. » C’était tout ce qu’il fallait pour que Jewel s’intéresse à ce jeu. Elle voulut l’ouvrir mais la seule chose qui la retint fut son portable qui sonna instantanément.

    - Jewel ? C’est moi.
    - Jay ? Il faut absolument que tu viennes ! j’ai trouvé un jeu, un jeu effrayant !
    - Je peux venir tout de suite ?
    - Bien sur !
    - J’arrive. A plus !

    Jewel saisit le jeu et descendit, n’oubliant pas en passant de demander à sa mère ce que c’était.

    - A ta grand-mère je crois mais je n’ai jamais compris ce que c’était. Remonte ça au grenier, tu vas mettre de la poussière partout !

    La jeune blonde tourna les talons sans prêter plus d’attention à sa mère qui vociférait sans cesse. Elle se jeta sur son lit et entreprit de déchiffrer les multiples inscriptions gravées sur la boîte tout en attendant son amie. Lorsque celle-ci arriva, elle la serra dans ses bras furtivement puis lui fit signe de s’assoir à côté d’elle, sur son grand tapis beige.

    - Viens ! Dépêche-toi ! J’ai… quelque chose !
    - Dis-moi !
    - J’ai trouvé une boîte, je crois que c’était à ma grand-mère. Je vais te montrer, je l’ai pas encore ouvert, je t’attendais.


    Jay lui fit un immense sourire. Car oui, Jaelyn Brown était le contraire de sa grand-mère, elle adorait les histoires d’horreur. Ensemble, les deux filles déplièrent la boîte et elles s’aperçurent qu’il s’agissait d’un jeu, un très vieux jeu. Lorsque Jaelyn aperçut les inscriptions, tout s’éclaira.

    - Tu as pu lire ça ?
    - Non, pourquoi, toi tu peux ?
    - Bien sur, c’est du latin. C’est écrit : « Prends garde à toi, en pénétrant dans ce jeu c’est la pire erreur que tu peux faire. Mais si tu le fais tout de même, attention. Tu pourrais y laisser ta vie, chaque erreur peut t’être fatale alors je te le répètes encore une fois, prends garde à toi.
    - Etonnant. Mais, si on y jouait quand même ?

    Les deux filles se sourirent et, d’un accord commun, elles lancèrent les dés. Pour leur plus grand bonheur, ou leur plus grand malheur… »



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